Recenser les plantes sauvages de votre rue

Séneçon sorti d'une cave/Mimmo Pucciarelli

Une belle initiative issue d’une collaboration entre les chercheurs du Muséum National d’Histoire Naturelle et l’Institut Klorane, vous invite à recenser les plantes de votre rue. Continue reading

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Les génériques, c’est pas automatique

Les pharmaciens devront substituer de plus en plus grâce à des incitations financières. Ont-ils encore les moyens de mettre en question la qualité des médicaments génériques ? Continue reading

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Comment booster sa créativité en augmentant son espérance de vie ?

12 secondes, c’est le temps moyen mis pour répondre à une série de devinettes posées à des hommes ayant consommé au préalable  deux pintes de bières ou deux verres de vin. Un autre groupe qui n’avait pas consommé d’alcool a mis plus de 15 secondes en moyenne pour répondre. Le taux de réponse aux questions chez les alcoolisés était 40 % plus élevée. Voici ce que nous révèle une étude de l’université de l’Illinois. Une consommation modérée d’alcool stimulerait donc la créativité. On le sait, il est recommandé de ne pas dépasser les trois verres par jour. Mais faut-il totalement s’abstenir ?

Regardons de plus prêt une étude publiée en 1995 dans le très prestigieux British Medical Journal (BJM)[1] : plus de 6000 hommes et 7000 femmes âgés de 30 à 70 ans ont été suivies pendant 12 ans. Le risque de mourir diminue de façon graduelle avec la consommation de vin avec un risque minimum pour une consommation de 3 et 5 verres par jour (il est alors deux fois moins important que pour les individus ne consommant pas d’alcool). C’est l’inverse pour une consommation d’alcool fort, le risque de mort est augmenté de 30% par rapport aux personnes qui ne consomment pas d’alcool. Pour ceux qui consomment de la bière, le risque n’est dans ce cas ni augmenté, ni réduit.

Une autre étude publiée 1998[2] montre que les consommateurs de vin (1 à 3 verres par jour) voient une réduction de leur mortalité toutes causes confondues de 30% et par cancer de 22 %.

En 2002, une méta-analyse publiée par l’American Heart Association[3] compile les résultats de 13 études réalisées sur le vin et la prévention des maladies cardio-vasculaire. Elle indique que le risque de maladies vasculaires est diminué de 32% en moyenne chez les consommateurs modérés de vin.  La bière est également associée à une moindre apparition de ces pathologies, mais avec un effet plus limité.

Effet sociabilisant ? Meilleure adaptation au stress ? Les raisons qui rendent bénéfique une consommation modérée d’alcool restent mystérieuses, mais il faut bien le dire, les résultats sont là.


[1] M. Gronbaek et al. Mortality associated with moderate intakes of wine, beer, or spirits BMJ 1995, 310:1165

[2] Renaud SC, Gueguen R, Schenker J, et al. Alcohol and mortality in

middle-aged men from eastern France. Epidemiology. 1998, 9:184–188.

[3] Di Castelnuovo A. et al. Meta-Analysis of Wine and Beer Consumption in Relation to Vascular Risk Circulation 2002, 105:2836-2844.

 

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